L’amant

 

Comme ces étés naissants
Fort et arrogant
Je bats les herbes hautes
Sauvage et nu-pieds
D’une main je replace une ronce
Délicatement dans son endroit
Je l’ai toisé sans mot dire
Dans ces lieux où l’air est vicié
Une énergie idoine se diffuse malgré tout
Entre nos deux êtres troublés
De s’être rencontrés dans ces espaces altérés
Qu’à présent je domine
Il quitte la pièce bruyante
Ne me laissant jamais sans réponse
Il me quitte
Qu’à moitié

©Bouchra Abdelkahhar
07/05/17

 

 

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